Entre théâtre et conte, mais avec trois chansons pour faire bonne mesure, Barbouillot d’pain sec est
un reportage, côté cœur, dans un village de nulle part.
Les héros de ces « histoires vraies qu’auraient pu arriver » se retrouvent le plus souvent au Bistrot du Bar. Là, Coussotte et Noguero discutent de la nécessité d’être croyant pour blasphémer. Léo Marraco, celui qui a des mains à écraser la misère d’un seul coup, rappelle qu’il n’aime pas qu’on pense à sa place. Le père Charpentreau reconnaît de son côté que l’Allemand construit solide. Quant à Abel Palard, il glose sur les avantages d’un voyage à Lourdes, une ville où d’après lui on vend des cartes postales. Le silence ne se fait qu’à l’évocation de Maryse Bouvier, qui est si belle qu’elle rend tout le monde un peu électrique. Puis le débat peut reprendre : sur la fin du monde, par exemple, qui n’est pas pour demain… ou qui a déjà eu lieu et on n’a pas fait attention !
Le Barbouillot d’pain sec, quant à lui, peut continuer d’écrire l’histoire, fidèle à chacun. Une histoire drôle, féroce et bourrée de tendresse.acun. Une histoire drôle, féroce et bourrée de tendresse.